Troisième signal très positif, encore à propos de ZENEO® Midazolam : la conclusion sans ambiguïté de l’étude ‘’facteurs humains’’ conduite aux États-Unis. 99,6 % de succès sur les critères évalués dans le scénario d’utilisation. 43 secondes en moyenne entre l’ouverture de l’étui et l’injection. C’est moins d’une minute, c’est la différence entre la vie et la mort, quand on sait que l’on dispose de quelques minutes seulement dans le cas des crises d’urgence vitale (exposition à une substance neurotoxiques, épilepsie, graves crises d’asthme, overdose d’opioïde, choc allergique, etc.).
Pour autant, si nos fondamentaux sortent clairement étayés de cette séquence intense, beaucoup reste à faire. Notre prochain grand défi est l’efficience de notre appareil de production. Comment faire plus, plus souvent, plus longtemps, avec nos équipements actuels ? Nos premiers succès, vitaux pour asseoir notre légitimité, ont été obtenus en privilégiant la réduction des risques, au prix d’une surqualité. À nous maintenant de traquer les redondances et d’optimiser nos process et nos capacités. La cour des grands, c’est aussi la capacité à maîtriser sa rentabilité !
Nos efforts se sont ainsi déplacés au fil du temps. Tout entier focalisés pendant une longue période sur la fiabilité de ZENEO® et sur sa capacité à sauver des vies, nous sommes désormais attentifs à augmenter notre capacité de produire. Le challenge, comme l’indique Maud Benoît, responsable production à Dijon, consiste à questionner sans cesse chacun de nos processus pour surmonter un à un nos goulots d’étranglement.
L’augmentation capacitaire de notre outil de production est menée en parallèle de son amélioration continue. En particulier, la subvention de France Relance de 1,5 million d’euros vient sécuriser deux chantiers d’importance. À Gray, le permis de construire permettant le lancement des travaux de rénovation lourde d’un bâtiment a été accordé en ce début d’année. Les travaux commencés en septembre 2022 ouvrent la possibilité de la séparation de la ligne de traitement du verre de celle des activités pyrotechniques. À Dijon, c’est la création d’une deuxième salle blanche qui est programmée, comme l’explique Maud Benoît dans le focus consacré à la production à Dijon.
Patrick Alexandre, PDG et fondateur de Crossject